Quand tu m’as demandé pourquoi donc je t’aimais,
J’ai dit, « aucune idée ». Farce à part, j’exprimais
Ma grande frustration face aux mots qui rebelles
Snobent mes émotions si tendres et si belles.
Je t’aime évidement, même sans aucun mot.
Chacun de nos moments est tel un chalumeau,
m’enflammant tendrement. Mais comme des sumos,
Bien maladroitement, les mots causent mes maux.
Accepte mon amour tel quel, simplement…
Cuisant comme un four. Je t’aime, énormément.
Oublie toutes les phrases et ressens plutôt
A quel point je m’embrase et sauras assez tôt.
Il était une fois, une clarté en moi
Bien belle, toutefois, malgré un tendre émoi,
Personne ne la voit. Evidement, c’est toi
Tu me laisses sans voix car mon âme festoie
La terre est une étoile et tout y brille un peu
Car telle une jolie toile avec grâce, tu peux
Me montrer un chemin de lumière sans feu
Juste en tenant la main. On est bien, nous deux.
Lamartine, tout noir, ralait. Sais-tu pourquoi?
Il ne pouvait te voir, ça le rendait narquois.
Il ne pouvait t’avoir et à son grand effroi
Enfoui dans son manoir, tout paraissait plus froid.
Evidement, tu es jolie à la folie
« Ma chérie m’a tuer », tu m’as enseveli
Dans tout une abondance de charme. J’oublie
Tout. Sans cesser, je dance... La joie s'établit.
Mais bien plus que cela, c’est ton cœur noble et tendre
Qui rend, quand tu es là, tout bien plus doux. T’entendre
Est une mélodie exquise et goulument
J'écoute, au paradis, passant de bons moments.
Des milliers de raisons m’emplissent les pensées
Et, tel un diapason au ton doux insensé,
Avec tant d’harmonie, elles vibrent sans fin
D’un son indéfini jusqu’aux plus loin confins.